Les Rallyes automobile, histoire et souvenirs

Volvo CarsA leurs débuts les rallyes automobiles étaient uniquement réservés à de riches aristocrates fortunés. En effet, les véhicules, surtout ceux capables de performances supérieures à celles de voitures de série, étaient peu nombreux. De plus ils étaient chers et peu fiables.

Réservés à l’élite

La particularité des rallyes est qu’ils s’effectuent sur des routes fermées temporairement à la circulation. Cette spécificité date des origines des rallyes. La première course de ce type, comme la plupart des suivantes d’ailleurs, eût lieu en 1894 entre Paris et Rouen. En fait, ce n’était pas vraiment la vitesse qui comptait. Vu les capacités des véhicules d’antan, l’important c’était de participer et surtout d’arriver à bon port. En 1895 lors de la course Bordeaux-Paris-Bordeaux les organisateurs commencèrent à prendre les records de vitesse en considération. Puis en 1899 des épreuves comme la redoutable Moscou-Saint-Pétersbourg donnèrent aux rallyes automobiles une dimension d’aventure avec les risques de pannes causées par les casses de pièces d’automobiles. Les rallyes qui ressemblaient alors plus à des ballades d’aristocrates devinrent des rallyes-raid menés par des pilotes-aventuriers. Ils commencèrent à intéresser aussi bien la presse que le grand public.

Le ralliement des marques

Le succès des rallyes tels qu’on les connais aujourd’hui sont dus à la professionnalisation de la discipline ainsi qu’à la prise en main des écuries par les grandes marques de voitures. Le premier rallye contemporain est sans nul doute le Monte-Carlo, imaginé avant tout pour faire la promotion du casino du même nom. Il se tint de façon régulière et annuelle à partir de l’année 1924. Vinrent ensuite les fameux Tour de Catalogne, Rallye Sanremo, Les Mille Miles, le Circuit d’Irlande et le Rallye d’Écosse pour ne citer qu’eux. C’est en 1960 que les rallyes opèrent leur métamorphose pour devenir des épreuves réellement professionnelles. Les constructeurs et leurs pilotes inventent tour à tour l’assistance avec le changement de pièces Volvo par exemple, la reconnaissance des parcours et le copilote qui dicte ses notes basées sur celle-ci. Progressivement on sépare les amateurs des pros et à partir de 1953 se créent des championnats afin de fédérer d’innombrables manifestations.

Les années 1980, symboles de tous les excès

Avant de devenir les épreuves bien maîtrisées que l’on connaît, où les constructeurs favorisent l’utilisation de modèles de série adaptés à des fins publicitaires, les rallyes automobiles ont connu une période excessive. Dans les années 1980 on a assisté à la création d’un groupe dit « B » où la réglementation concernant les véhicules était pour le moins légère. Avec l’avènement des turbos et des quatre roues motrices, les voitures de rallye se métamorphosèrent en bolides souvent incontrôlables. Les conséquences dramatiques ne se firent pas attendre. Des pilotes et des spectateurs furent blessés ou perdirent la vie. Le groupe B fut supprimé en 1987.

Les rallyes et les Col de Montagne

Aujourd’hui les séquences sportives sont de plus en plus reléguées sur les petits cols moins fréquentés, comme Joux-Plane à Morzine, ou vers Ugine pour le Rallye du Pays de Faverges. Dans les Aravis les épreuves sportives ont cédé la place à des rallyes plus touristiques, tels que le Rallye des Cols, ou le Rallye-Promenade & Concours d’élégance, une forme de retour au source et à l’origine des rallyes d’antan ou la balade et la participation comptait plus que le résultat sportif !

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